Au cours des années, étant donné mon intérêt pour la politique, de nombreux collègues, amis, compatriotes m’ont demandé ce que je pensais de la situation politique en Israël / Palestine. En 2015, j’ai subi de grosses pressions et des remontrances par quelqu’un qui estimait que ma famille politique d’alors, France Moderne et Humaniste, n’aurait pas dû voter de telle ou telle façon sur un sujet qui se rattachait à la situation au Proche-Orient et qui l’avait agacé au premier chef … A vrai dire je n’avais même pas relevé le sujet dans mes lectures. Peut-être que je l’avais évité inconsciemment.
A cet interlocuteur particulièrement insistant, j’avais répondu deux choses. Tout d’abord, que j’avais le droit de ne pas prendre parti dans un conflit qui ne me concernait pas directement et dont je ne connaissais pas tous les tenants et aboutissants. De surcroit, j’ai rappelé à cette personne qu’ayant des amis qui étaient clairement engagés des deux bords et que je préférais tout simplement les écouter sans pour autant aller plus loin.
Mais cela ne suffisait pas, de quel droit j’osais m’esquiver face à un sujet aussi important en géopolitique ? Ma deuxième réponse, qui fut en fait une question, fut la suivante : que pensait mon interlocuteur de la situation en Irlande, notamment en Irlande du Nord ? « Je n’en sais rien, je connais pas le sujet » me répondit-il sur un ton qui impliquait que son sujet de prédilection était nettement prioritaire.
Oui l’Irlande, cette île coupée en deux par son ancien maître colonial, qui a traversé guerres civiles, un conflit sectaire, le terrorisme d’état contre le terrorisme organisé, le découpage politico-religieux de quartiers, les murs, les barbelés, la loi martiale, des prisonniers politiques, des grèves de la faim et enfin un accord de paix signé par toutes les parties en 1998.
Depuis 2001, je suis en contact régulier avec des artisans de la paix de ce conflit, j’ai écouté et rencontré de nombreux sénateurs (Seanadóirí) et députés irlandais (Teachta Dála), j’ai rencontré l’ancien maire de Belfast ainsi que l’ancien et le nouveau chef de file d’un parti politique particulièrement actif à l’étranger sans pour autant adhérer ou m’immiscer dans le conflit. Descendant d’Irlandais ayant quitté le Leinster suite aux rébellions réprimées de 1798 et installés au Canada, j’estime qu’il est de mon devoir de m’intéresser à la situation géopolitique de cette ancienne colonie britannique qui est toujours profondément divisée et qui risque de devoir un morceau insécable du projet de Brexit.
L’avenir de l’Irlande du Nord, sera-t-il britannique ou irlandais ? Qui protègera au mieux la communauté qui lui ressemble le moins ? Les Unionistes auront-ils plus à perdre en intégrant l’Eire qu’en restant dans un Royaume-Uni hors de l’Europe ? Comment réagiront les Républicains d’Irlande du Nord si un frontière physique est rétablie avec la République d’Irlande, le Brexit fera-t-il péricliter l’accord du Vendredi Saint après vingt ans d’un armistice âprement gagné ?
Désolé cher ami, le sujet est mien et je ne l’imposerai pas aux autres. De grâce ne m’oblige pas à prendre parti dans ton conflit et j’irai volontiers visiter la région avec l’esprit ouvert et l’oreille attentive. Shalom aleichem & As-Salaam-Alaikum !
Le conflit israélo-palestinien est un problème existentiel très complexe.
En espérant qu’il se résoudra Il m’est impossible d’avoir un avis ou une solution là-dessus; Peut-être les futures générations dans de nouvelles circonstances juridiques et politiques et avec des mentalités différentes seront capables de le résoudre.
Quelques liens intéressants :
http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/2017/12/hegel-la-dialectique-du-maitre-et-de-l-esclave-le-texte-a-etudier.html
http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/2017/12/hegel-la-lutte-pour-la-reconnaissance-aide-a-l-explication-du-texte.html
https://www.youtube.com/watch?v=c_Eutci7ack