Biographie

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Chers lecteurs,

Né à Saint-Pierre, îles Saint-Pierre et Miquelon [1], terre bien française située à quelques milles de l’île canadienne de Terre-Neuve, je suis le descendant d’Acadiens [Cormier &  Petitpas] originaires de la Mayenne et déportés au XVIIIe siècle [2], de Bretons, d’Écossais [MacKinnon, Cameron] victimes de l’expulsion des Gaëls [3] et d’Irlandais [Daley, Keating] ayant fui les rébellions de 1798 [4].

Ayant grandi et vécu aux îles jusqu’aux études universitaires à Bordeaux I et Bordeaux II, ma culture est celle de ce peuple insulaire, fier de son appartenance à la France. Comme beaucoup d’iliens je suis un expatrié autant par choix que par réalisme économique. Pendant ces trente dernières années, je me suis néanmoins consacré à la promotion de mon pays dans les domaines de la culture, l’éducation, l’histoire et la politique. J’ai su faire de mon exil un tremplin pour Saint-Pierre et Miquelon, la France et la Francophonie.

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J’ai effectué mes études à l’Université de Bordeaux I et Bordeaux II – Victor Segalen en biologie cellulaire, génétique et physiologie puis à l’Université de Toronto en éducation. Passionné par les sciences, les mathématiques et l’épistémologie, je me suis orienté vers l’enseignement francophone.

De formation scientifique, j’ai adopté une approche rigoureusement organisée et structurée de l’informatique à l’histoire. Ayant étudié la biologie cellulaire et la physiologie, l’étude des systèmes complexes m’a permis de rapidement saisir le fonctionnement de nombreux autres domaines.

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Passionné d’histoire, en particulier celle des îles Saint-Pierre et Miquelon [voir le projet GrandColombier.com], j’ai orienté plusieurs de mes efforts dans ce sens. En 1997, j’ai publié sous le titre « Toponymie ancienne et origine des noms Saint-Pierre Miquelon et Langlade » un article sur l’évolution des toponymes de Saint-Pierre, Miquelon et Langlade. Le fruit de ces recherches fut présenté à Saint-Pierre en 2004 et à Harvard en 2003 dans le cadre du 20e Congrès International de l’histoire de la cartographie.

Établi au Canada depuis plus de 28 ans, je me suis attelé à la défense de l’image de la France, notamment auprès de certains médias quand ces derniers avaient injustement ciblé les Français de l’étranger. Ce travail fut reconnu par de nombreux médias nationaux et internationaux et cité par divers auteurs, spécialistes en politique étrangère.

Enseignant de formation [5], j’ai travaillé pendant autant d’années au sein du système scolaire franco-canadien de la province de l’Ontario. J’y ai découvert le monde des Franco-Ontariens trop souvent mis de côté par d’autres acteurs de la francophonie canadienne, et largement oublié pour ne pas dire ignoré par les Français qui s’intéressent au Canada. Les Franco-Ontariens ont une force de conviction parfois déconcertante mais qui demande aussi l’admiration et le respect. Je suis honoré et heureux d’avoir pu être, dans une modeste mesure, un de leurs compagnons de route.

Depuis de nombreuses années, je me consacre à la politique et après avoir écrit de très nombreux textes sur mon appartenance à la grande famille radicale dont je regrette l’éclatement, je suis passé à l’acte par le biais de plusieurs candidatures à divers scrutins : liste aux cantonales, îles Saint-Pierre et Miquelon en 2006, assemblée des Français de l’étranger en 2009 et les législatives de 2012.

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Convaincu que mon expérience en Amérique du Nord me donnait l’autorité nécessaire de commenter les élections législatives dans la 1e circonscription des Français de l’étranger, j’ai animé dès 2009 sur Facebook un groupe à cet effet en sus de publier régulièrement des commentaires et analyses sur ce blog.

Convaincu que la chose publique, c’est-à-dire la politique, doit servir les citoyens, je me suis engagé régulièrement lors des échéances électorales auprès des Français de l’étranger. Radical par philosophie politique, je refuse en bloc tout dogmatisme et souhaite travailler avec celles et ceux qui partagent l’intérêt collectif des Français de l’étranger, quels qu’ils soient.

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Au cours de l’année 2012, j’ai eu le privilège d’être choisi comme suppléant du candidat Gérard Michon. Cette expérience électorale fut une expérience très enrichissante au service de nos compatriotes. Lors de la législative partielle de 2013, j’ai décidé en accord avec Gérard Michon de rallier le candidat Frédéric Lefebvre avant le 1er tour.

Puis en 2013, j’ai rallié le candidat à la députation Frédéric Lefebvre avant le 1er tour et travaillé de près avec lui pendant sa mandature.

En mai 2014, j’ai mené une liste UMP / UFE aux élections consulaires. A l’issue du scrutin, j’ai été élu Conseiller consulaire pour les Français du Manitoba et de l’Ontario avec 374 voix sur 1 081 exprimés – 35 %.

En mars 2015, j’ai été promu chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques par décret ministériel. Puis le 13 mai 2016, j’ai été promu chevalier dans l’Ordre national du Mérite par décret présidentiel.

En septembre 2017, candidat de l’UDI, j’étais le colistier du candidat Ronan Le Gleut lors des élections sénatoriales, il fut un des six sénateurs élus à l’issue du scrutin avec 58 voix sur 521 exprimés.

En mai 2021, mon mandat de conseiller des français de l’étranger a pris fin.


[1] La collectivité territoriale des îles Saint-Pierre et Miquelon, dernière terre française en Amérique du Nord, situé au sud de Terre-Neuve, à l’Est du Canada et à la latitude de Nantes.

[2] Mes ancêtres déportés en 1755 ont trouvé refuge en 1763 à Miquelon avant d’être de nouveau déportés par les forces britanniques en 1778 et 1793. De retour à Miquelon en 1816, ils sont restés en terre française depuis sauf pour mon arrière grand-père direct qui fonda une exploitation agricole aux îles de la Madeleine. Mon grand-père retourna aux îles Saint-Pierre et Miquelon avant la première guerre mondiale et fut envoyé au front en tant que caporal au sein du 33e régiment colonial.

[3] Expulsés de l’île de Skye, mes ancêtres écossais on trouvé refuge dans l’île du Cap Breton au Canada.

[4] Originaires de la région de Wexford, Waterford et du Kilkenny, mes ancêtres irlandais ont aussi trouvé refuge au Cap Breton, au Canada.

[5] J’ai eu la joie et le privilège d’enseigner les mathématiques, les sciences, l’art,  l’informatique ainsi qu’un programme pour élèves surdoués.  Je suis aujourd’hui directeur d’un service d’aide aux élèves pancanadiens qui utilisent les nouvelles technologies.

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