Ces Français morts au champ d’honneur, originaires de Toronto

La base de données des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale compte plus de 1,3 millions de noms de militaires, originaires de toute la France, de l’outre-mer et bien entendu nés à l’étranger.

Deux hommes, nés à Toronto, en font partie. Il s’agit de Charles Eugène Marie Emmanuel ROCHEREAU DE LA SABLIÈRE et de Harley Gianelli SMITH.

Je souhaite, avec l’avènement du centenaire de la fin de la Grande Guerre, que ces deux hommes, tous deux Français de Toronto et Français de l’étranger, soient commémorés par notre communauté.

 

Charles Eugène Marie Emmanuel ROCHEREAU DE LA SABLIÈRE. Né le 2 janvier 1894 à Toronto, fils de Charles ROCHEREAU DE LA SABLIÈRE, consul de France et de Belgique, il quitta le Canada pour la France en août 1914 où il fut d’abord au 140e régiment d’infanterie avant de devenir caporal dans le 144e régiment. Il vit la bataille de Souain en Champagne, obtint la Croix de guerre, la palme de bronze et l’étoile d’argent. En 1916, il fut à Verdun au Fort de Tavannes. Rentré au Canada en permission au printemps 1917, in retourna au front au Chemin des Dames et participa à la capture des Forts Malmaison et Pinon. En février 1918, il fut admis à St Cyr, mais à l’automne il fut gazé en Champagne, puis fut tué par un obus près d’Orfeuil dans les Ardennes le 3 octobre 1918. Il fut décerné la Médaille militaire à titre posthume.

Sources :

 

Harley Gianelli SMITH. Né le 25 mai 1894 à Toronto, fils de l’ancien consul d’Italie, membre du Governor General’s Body Guard il s’engagea dès l’automne 1914 pour aller au front sous l’uniforme canadien et fut formé pour être pilote de la Royal Flying Corps. Blessé à la fin de sa formation, il fut interdit de vol, ce qui ne l’empêcha pas de rejoindre le 3e bataillon de la Légion étrangère, combattant alors sous uniforme français. Il obtint la Croix de guerre avec une étoile d’or puis la Médaille militaire deux jours avant d’être tué près de Soissons, le 18 juillet 1918. Son père était aussi en Europe œuvrant au sein du corps médical de l’armée canadienne.

Sources :

 

3 Comments

  1. Durant les 1940, à Toronto, j’ai très bien connu le père et la mère de Charles
    Rochereau de la Sablière. Ils parlaient souvent de leur fils tué par un obus en 1918. A l’époque, son père était un octogénaire très actif et que j’admirais beaucoup.

  2. Sans être belliciste, je pense qu’il faut avoir le courage d’une guerre.
    De ce fait, je suis heureux que pour une fois, quelqu’un de notre communauté se soit penché de manière active envers ces hommes et ces femmes, nés dans le pays où nous vivons, et morts bravement au front pour la France.

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